Que faire avec ce texte ?
Le texte qui suit a une version audio, lue par moi-même (durée: 4 min 50)
- Vous pouvez choisir de pratiquer votre compréhension orale : écoutez ma lecture sans lire le texte.
- Vous pouvez travailler votre prononciation en écoutant et répétant les phrases.
- Vous pouvez pratiquer votre compréhension écrite, avec le texte seul.
Tous les mots avec un astérisque* sont expliqués en fin de texte ( partie Vocabulaire).
Écoutez la lecture :
Je vous ai remarqué dès mon arrivée dans le quartier il y a un mois.
Je vous ai remarqué et je dois vous avouer que je vous observe.
Je vous observe discrètement quand je suis dans la rue.
Je vous observe aussi depuis ma fenêtre, souvent le jour et parfois la nuit.
Ce n’est vraiment pas mon genre d’observer les hommes comme ça, je vous assure.
Je me surprends à m’inquiéter quand je ne vous vois pas.
Votre vie m’intéresse et ça me trouble. Je me pose des dizaines de questions à votre sujet. C’est déplacé*, je sais, mais je ne peux pas m’en empêcher*.
J’aimerais vous parler, en savoir plus sur vous mais je n’ose pas.
Je n’ose pas vous demander comment vous vous appelez.
J’imagine un nom comme Edison, Wilson ou Nelson, ce genre de nom qu’on aime bien au Brésil.
Avec votre peau noire et votre corpulence*, je vous imagine en joueur de jazz.
Auriez-vous été musicien dans votre vie d’avant ?
Je n’ose pas vous demander depuis combien de temps vous êtes là, installé au coin de la rue.
Vous avez créé un “chez vous” au milieu du quartier, sous les arbres et les étoiles.
Un petit bureau très encombré* qui vous sert de cuisine et de salle à manger.
Une chaise en bois garnie d’un coussin.
Quelques arbustes* en guise de paravent.
Une chaise de bureau à roulettes sur laquelle vous dormez, contre le mur.
Cinq mètres sur quatre que vous balayez chaque matin.
À votre manière d’occuper l’espace, je visualise « l’appartement » que vous avez recréé.
Je n’ose pas vous demander ce qui vous a amené là.
Là, dans ce quartier chic d’Ipanema au milieu des boutiques et des immeubles cossus*.
Là, sans toit sur la tête, qu’il fasse très chaud ou qu’il pleuve.
Vous avez dû avoir des amours, des enfants, des passions. Qu’en reste t-il aujourd’hui ? Que vous est-il arrivé ?
Votre longue barbe poivre et sel* et votre chevelure hirsute* ne dissimulent pas que votre visage. Combien de douleurs et de chagrins s’y cachent ?
Je ne sais même pas si vous avez mon âge ou plutôt celui de mon père.
Je n’ose pas vous demander si vous vous sentez seul dans ce coin de rue.
Cette semaine, je vous ai vu assis à côté d’un jeune homme et ça m’a fait plaisir. Vous ne vous parliez pas mais vous étiez assis tout proches.
J’espère que vous avez des relations qui vous font du bien. On en a tous besoin, non ?
Quand je me suis approchée ce jour-là, j’ai eu envie, une fois de plus, de vous saluer. Je vous ai fait un signe de tête discret mais votre regard m’a traversée sans aucune réaction…Je ne sais même pas si vous m’avez déjà regardée…
Mais finalement, qui suis-je, moi, femme blanche et privilégiée, pour oser porter ce regard sur vous ? Comment puis-je me permettre de vous observer, moi qui déteste être observée ?
Monsieur Wilson, je dois vous donner un nom, on écrit seulement à ceux qui ont un nom !
Monsieur Wilson, on parle de vous plusieurs fois par jour, avec mon mari. On s’inquiète quand il pleut la nuit, quand il fait très chaud. On s’inquiète quand on ne vous voit pas.
Et je dois vous dire qu’on vous appelle “notre copain”. Oui, je sais, c’est familier mais je sens cette familiarité avec vous. N’en soyez pas blessé ! C’est une familiarité bienveillante, comme avec un vieil oncle ou un voisin d’enfance. Je me sens proche de vous, tout en étant très éloignée à bien des égards*.
Vous qui paraissez hors de la société, exclu de la vie dite active, vous êtes peut-être plus intégré dans votre environnement que je ne le suis.
Moi, je ne fais que passer. Ici comme ailleurs.
Vous, vous avez sûrement des attaches* solides ici. Un ancien travail. Un ancien foyer.
Vous êtes attaché à ce qui vous appartient* et dont vous prenez soin.
Vous avez sûrement beaucoup à dire sur le genre humain, sur le pire et le meilleur de nos frères humains. Sûrement beaucoup plus que moi qui tente de comprendre les autres depuis des années, depuis ma petite bulle de bonheur.
Je ne vous donnerai jamais cette lettre. Et pas à cause de l’obstacle de la langue, non.
Je ne vous donnerai pas cette lettre parce que j’ai peur de votre réaction. J’ai vraiment peur de ce que vous pourriez me dire, me répondre, m’apprendre. Peur du rejet ou de l’agressivité aussi.
J’ai créé avec vous une relation. Une relation entre moi et ce que j’imagine de vous.
Je sais que ce n’est pas très correct de ne pas vous inviter dans notre relation mais croyez-moi, vous m’impressionnez trop. On a tous ses barrières infranchissables*…
Bientôt, je repartirai et vous resterez.
Bientôt, je repartirai et vous resterez mon inconnu du coin de la rue.
Nathalie Porte
Note : cette lettre a été écrite à Rio de Janeiro (Brésil) en février 2015 et publiée initialement sur mon blog de voyage Mosaïques.
Tous droits réservés
Photos : Pixabay
VOCABULAIRE
- C’est déplacé : ce n’est pas convenable, c’est une attitude qui n’est pas correcte, acceptable
- je ne peux pas m’en empêcher (s’empêcher de faire qqch) : je ne peux pas lutter contre mon envie de le faire, c’est une envie incontrôlable.
- la corpulence = la grandeur et grosseur de l’être humain
- encombré (adj) = rempli de beaucoup de choses, envahi de manière excessive, surchargé
- un arbuste = un petit arbre
- cossu (adj) = qui montre une situation aisée, une richesse
- une barbe poivre et sel : une barbe blanche et grise
- une chevelure hirsute : des cheveux décoiffés, dressés sur la tête
- à bien des égards : sur de nombreux sujets, concernant de nombreux points
- des attaches : des liens affectifs, des relations avec des personnes
- Vous êtes attaché à ce qui vous appartient : Ce que vous possédez compte pour vous, a de l’importance pour vous
- infranchissable ( adj) = qu’on ne peut pas pas franchir, dépasser, surmonter
C’est trop beau et romanesque.Cela ferait un bon debut du roman. Vous auriez du ecrire des livres.
Merveilleux ! Ce petit fragment romantique fait partie d’un nouveau roman ou c’est simplement une lettre, une pensée , une emotion ? En lisant cete lettre ; j’ai plonge dans un monde imaginaire , et j’ai rêvé…
C’est vraiment une lettre, écrite sans trop réfléchir, juste pour me libérer de mes pensées…
Parfait. Incroyable. j’ai été très touchée par tout – le sujet m’a beaucoup pris, votre manière de vous exprimer, la tonalité, la voix et il est vrai – il y a tant de choses à réfléchir. C’est vital.
Mes remerciements de tout coeur
Mille mercis à vous pour ce commentaire!
Merci bcp. Nathalie.
J´ai amé bcp.
C´est très bon pour la pronunciation, le vocabulaire, l´écoute , tout!
Super ! Merci ! Ce sera encore mieux avec ma prochaine histoire car j’ai préparé beaucuup d’activités !
J’ai adoré cette lettre, dès que je l’ai lue pour la première fois il y a quelques années!
Merci de partager la version audio !!
Tu vois ? J’ose parfois !! 🙂
Tatiana : Hi hi hi, je vais y penser…
Le récit m’a semblé fantastique. Avec ta voix si douce qui me transportait à l’intérieur de l’histoire.
C’est une forme très amène de te submerger dans la langue.
Merci beaucoup Nathalie
Merci beaucoup ! J’espère que vous aimerez aussi la prochaine histoire ! 🙂
Ce texte parle-t-il des filles ou des garçons
Ce n’est pas le sujet de ce texte : je parle d’un homme en particulier.
👍👍👍
Bonjour Nathalie.
Cela m’est un immense plaisir de faire un p’tit commentaire.tout d’abord je tiens à vous remercier cordialement de la manière dont vous utilisez pour qu’on puisse apprendre la langue française avec beaucoup plus de facilités.Alors, Je dois vous dire sincèrement vous avez une voix hors du commun.
Merci beaucoup pour ce gentil message ! 🙂
Touchant…nous apporte à une realité très brésilienne…merveilleusement bien écrit.
Merci Heloisa ! C’est une réalité brésilienne mais pas seulement, malheureusement…
J’ai eprouve’ un grand plaisir a ecouter ta voix qui raconte des sentiments dans une langue merveilleuse!
Merci beaucoup Maria ! 🙂
Bonjour Nathalie,
Cela c’est tellement bien écrit, la façon dont vous vous exprimez vos émotions et vos pensées. Merci bien, c’était un plaisir à lire et un très bon exercice.
Mille mercis ! 🙂
La vérité je te trouve magnifique juste un mot sublime bonne continuation ma maîtresse Natalie
Merci beaucoup Youness ! ( vous savez que « ma maîtresse Nathalie » peut prêter à confusion !!!??)
Tout d’abord je vous remercie beaucoup pour la confiance que vous m’avez faite et soyez sûr que le retour est vrai.
Pour votre lettre elle est romantique si j’ose dire et elle m’a beaucoup plu et franchement vous avez une très belle voix (Allah (Dieu) vous la garde )
Dans votre lettre, un passage a attiré mon attention c’ est bien « connaître l’humanité dans sa diversité »
Est ce- que vous avez une idée sur les vrais Musulmans et surtout le vrai Islam?
Salam et à bientôt
Merci pour vos compliments ! « connaître l’humanité dans sa diversité » est un message universel !!!
Vous êtes une belle personne Nathalie. Je vous suis et les autres vous suivent sans vous connaître parce que vous dégager une bienveillance et attention particulière aux autres. Votre lettre est très émouvante. Merci de l’avoir partagée. Continuez, ça fait du bien 🙂
Je suis très touchée ! Merci infiniment !
Merci Nathalie. Touchant…Je suis resté sans paroles. Je ne sais plus quoi dire.
Vous avez su trouver les mots ! Merci !
Merci Nathalie d’avoir partagé cette lettre. Je vis au Brésil et c’est exactement le ressenti que nous éprouvons quotidiennement. Et comme Pfau, j’admire votre attention et bienveillance envers les autres. Félicitations aussi pour l’expression juste des sentiments et émotions et leur traduction en paroles.
Mille mercis Annette ! Bonjour au Brésil ! « saudades » 🙂
merci beaucoup pour cette lettre adorable avec une si belle voie merci infiniment.
Merci pour ce compliment sur ma voix !
Salut Nathalie!
Tenho certeza de que você vai entender : Lindo o seu texto, linda a sua voz, e sobretudo a sua sensibilidade. Infelizmente, o Brasil é um gigante país de profundos e dolorosos contrastes.
Mais monsieur Wilson et moi, on vous remercie votre régard si attentif et soigneux pour réduire les « barrières infranchissables » du monde.
Muito Obrigada !! Je crois qu’ensemble, on passe au-dessus de beaucoup de barrrières ! Merci encore !
C’est une très belle lettre. Merci beaucoup Nathalie de partager avec nous. Je suis resté vraiment impressioné.
Merci à vous ! On s’enrichit en partageant, non ? 🙂
bonjour, j’ai lu et écouté votre lettre, vraiment les mots de cette lettre ça m’a touché
Mille mercis ! Etre touché par les mots d’une langue étrangère, c’est magnifique, non ? 🙂
C’est une belle histoire bien racontée et bien ecrite. Je suis vraiment touché. Bravo. Chapeau!
Merci beaucoup Khoi ! Votre message me touche aussi ! 🙂
Nathalie, votre texte – si bien écrit et lu d’une façon tout à fait adorable – m’a beaucoup touché. Je suis brésilienne et je connais très bien ce genre de situation. Moi aussi j’ai eu un « monsieur Wilson » à moi… Il habitait tout près de ma maison et avait les mêmes habitudes que le vôtre. Et, comme vous, je n’ai jamais eu le courage de lui parler. J’avais des larmes aux yeux en lisant vos mots.
Merci pour le partage et aussi pour vos vidéos et tout ce que vous faites pour aider à ceux qui aiment la langue francaise.
Mille mercis Junia, il y a beaucoup de Monsieur Wilson dans le monde et beaucoup de Junia et Nathalie qui se sentent impuissantes ! Heureuse d’avoir pu partager mes émotions avec vous !
Bonjour Nathalie
je trouve que le texte est très beau ,il m’a fait voyagé j’ai vraiment pu imaginer la scène …..j’adore!bravo!
Merci beaucoup Assia ! Les mots sont aussi des invitations au voyage….
Bonjour Nathalie,
j’ai écouté la lettre. Elle illustre parfaitement le genre épistolaire réinterprété, d’une profonde sensibilité humaine et humaniste. Elle a l’allure d’un récit ou bien d’un bref essai dont les tonalités descriptive ( discrète, non abusive:), laconique) et narrative sont très bien intégrées. Et surtout, elle soulève des problèmes sociaux, sociologiques, sociopolitiques et philosophiques (existentiels).
Bonne continuation à vous!
Je dois être comme Monsieur Jourdain avec sa prose !!! C’est un écrit sans prétention, rédigé en quelques minutes. Merci pour votre retour assez impressionnant!
Merci beaucoup Nathalie d’avoir partagé cette lettre, elle est très touchante!
Merci à vous de l’avoir lue ! 🙂
j’adore vraiment cette lettre en plus de tout ce que vous êtes entrain de nous enseigner. Je suis vraiment nul en français. Je pense même pas si je pourrais parler correctement en français
Merci beaucoup ! Vous n’êtes pas nul ! Ne dites jamais ça ! Si vous le voulez, vous pouvez vous améliorer ! Courage !
Bonjour Nathalie,
cette belle lettre audio a évoqué une de mes premières impressions de Paris.
C’était un musicien en chemise blanche jouant du violon à la sortie du Jardin du Luxembourg…
en 2015. Il est encore là, j’en suis sûr.
Je suis heureuse de constater que ces mots ont fait écho en vous ! Espérons que votre musicien a connu le succès depuis votre passage ! ( je suis une incorrigible optimiste !)
J’ai ému de tout ce que vous y avez dit et récité😐😐
Merci beaucoup ! (Je suis ému ) 🙂
Très impréssionant, merci pour le partage 🙂
Merci à vous pour votre lecture et ce message !
Chère Nathalie,
D’abord, je vous remercie de nous avoir fait connaître, bien qu’elle soit personnelle, « la lettre à Monsieur Wilson ».
Ce récit, que vous avez lu avec passion et tendresse, décrit parfaitement vos sentiments de tristesse qui vous troublent en regardant le coin de rue où vit cet homme SDF, un homme sans domicile fixe comme on dit en France. Il est un clochard brésilien qui n’est pas différent à tous ceux que nous voyons survivre dans les rues de grandes villes du monde entier. C’est vraiment pénible mais la solution n’est pas à portée de main. C’est une réalité complexe qui mène ce gens hors de la société. C’est la raison pour laquelle,à mon avis, il faut que l’Etat de chaque pays suive politiques à cet égard. Les particuliers bénévoles peuvent faire partie des ONG consacrées à l’aide humanitaire. C’est ne pas le cas d’oser agir par soi-même.
D’autre part, revenons donc à nos moutons : « c’est améliorer mon français »
Selon votre conseil, j’ai écouté l’audio deux fois avant de tenter lire le texte. Après l’écoute, avant de lire aussitôt le texte, j’ai eu l’idée de prendre une feuille de papier, un crayon et une gomme pour écrire à l’instar d’une dictée. Je me suis creusé la tête pour suivre l’audio. J’ai flippé que j’allais planter la dictée. J’ai commis quelques fautes, bien sûr, mais pas tellement comme je l’avais pensé. J’ai fait cela parce qu’il n’y a pas d’exercices de dictée aux cours que je poursuis depuis plusieurs années à l’Alliance Française. C’est bizarre mais on ne fait jamais de dictées. Après avoir écrit la dictée j’ai corrigé mes fautes au fur et à mesure que je lisais le texte.
Finalement, je veux vous dire que je suis ravi d’avoir trouvé votre site sur internet. J’espère en profiter davantage.
Cordialement
Norberto Oscar Lassalle
Mille mercis Norberto pour ce long message ( très bien écrit !!) Bravo pour votre travail avec « Monsieur Wilson » ! C’est vrai que les dictées n’ont plus la cote. Vous m’encouragez à proposer plus de textes audios ! A suivre… 🙂
bonjour,
merci pour ce texte mais je me pose la question : pourquoi ne pas lui avoir parlé ? un peu de chaleur humaine lui aurait réchauffé le cœur ….
j’ai moi aussi (à paris) deux sdf au pied de mon immeuble, chaque jour je leur dit « bonjour » et « comment ça va » et à leur sourire je vois que cela leur fait du bien de sentir que l’on n’est pas indifférent, ils se sentent des personnes comme nous…. non exclus.
bonne continuation…
Bonjour Michele ! Je suis bien d’accord avec vous mais la réponse à votre question est dans la lettre !
Je suis vraiment attachée par votre lettre 😍😍 . Elle est très touchante ❤
Merci Ghofrane ! 🙂
Merci pour ce partage, Nathalie. Très enrichissant! Par rapport à la langue, bien sûr, mais surtout parce que vous partagez vos impressions, vos émotions tout naturellement. Je suis brésilienne et je connais un peu Rio. Votre description montre bien la réalité de notre pays, immense et plein de contrastes. Il y a des valeurs cachés partout, y compris dans le coin de la rue.
Merci Luciane, Effectivement, il y a des valeurs cachées au coin de la rue !
C’est une lettre émouvante et touchante… en respectant la dignité de cette personne…
Merci beaucoup Maria ! 🙂
C’est trop beau et touchant. Je l’ai lue 4 fois ! J’adore ! J’adore ! Merci de partager et milles mercis aussi pour les contenus gratuits sur votre blog.
Merci beaucoup à vous pour ce commentaire enthousiaste !
Monsieur Wilson , personnellement je te connais pas mais a travers les yeux , et la voix de ma maîtresse Nathalie PORTE j ‘ai reçu ta lettre a ta palace et j’ai bien compris que l’inconnu du coin de la rue et maintenant le connue de nos cœur
taghia khaled .
Merci pour lui ! 🙂
On est témoin de ses réalités de notre temps, et on en est touché. Vous avez su transmettre les sentiments contradictoires que cette réalité modiale nous génère. C’est pour ça que votre texte m’a touché: on partage les sentiments, les réflexions, la peur, l’angoisse, la douleur… Merci pour ce beau texte, merci de le partager; merci aussi de votre aide avec le vocabulaire…
Il y a des vécus partagés par de très nombreuses personnes, en effet ! Merci pour votre commentaire !
merci beaucoup
Je vous en prie !
Nathalie vous êtes très intelligente , votre proposition sur la lettre, car vous pouvez nous immerger dans l’histoire et même la vivre. Je veux vous féliciter, Vous êtes génial¡¡¡ …mon mari s’appèlle Wilson et il est musicien.
Merci beaucoup pour ce message ! Promis, je ne connais pas votre mari !!! 😉
Merci beaucoup Nathalie, tout un plaisir de lire le texte avec toi. Comme ça je progrès dans ma phonétique.
Bisous 🙂
Clara
Tu n’en as pas marre de m’entendre ?? ( je progresse en prononciation)
Mille merci ma chère Nathalie c’est magnifique au niveau de style et vocabulaire
Merci beaucoup !
C’est excellent ! C’est très touchant. Un problème mondial ! Les gens qui n’ont pas de refuge … Exclus… Laissés sans aide. Vous me rappelez surtout aux immigrés : cette question répandue d’aujourd’hui. Ces gens de rue étaient peut-être des gens raffinés et avaient beaucoup de choses intéressantes mais les circonstances de vie étaient contre eux. Le thème de la solidarité est un thème apparent de votre part. J’apprécie votre humanité.
Veuillez agréer mes sincères sentiments de respect et d’amour ! :*
Merci beaucoup Nadia ! 🙂